Lettre d’amour de ‘balle

Je suis dans un sens content pour toi et ton nouveau copain, même si je dois admettre que ça me laisse un goût amer.

Je crois que j’ai fait une erreur en te laissant partir, comme un bad call qui change la game; que l’on ne pourra jamais renverser et qui nous hantera éternellement. Je dois simplement apprendre à vivre avec mes erreurs en continuant à contempler l’absolue perfection de la game de ‘balle.

J’ai effectivement repris du mieux, parce que je dois admettre que l’automne dernier n’a pas été ma meilleure saison… Malgré un printemps parfait et un été sans point ni coup sûr et que nous nous dirigions vers un blanchissage automnal, les choses se sont gâtées en fin de neuvième manche du match suicide…

À l’aube de te revoir, je m’attendais à être déconcerté par ton sourire et ta beauté, mais je dois avouer avoir été surpris par les changements en toi. Tu sembles heureuse, plus qu’à l’époque où on jouait ensemble sur le même roster. Tu resplendissais.

C’est à ce moment précis, que je dois admettre, certes péniblement, comme un lanceur qui se fait prendre par deux vols de marbre de suite, que ta nouvelle équipe te va mieux que la mienne.

L’automne dernier, j’aurais pu être Mister October, j’aurais pu être le MVP. Surtout, j’aurais pu remporter ma première, et peut-être seule, Série Mondiale, celle que l’on chérit jusqu’à la fin de ses jours. Ce sera peut-être pour une autre fois, le temps de remettre sur pied une équipe gagnante qui saura survivre aux platitudes hivernales, mais aussi aux dogs days of summer…

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